Découvrir la paroisse

L'équipe sacerdotale

Curé : Père Benoît MENOUX
25 rue de la Californie. 37000 Tours
mail : benoit.menoux@laposte.net

Prêtre : Père Jean Louis GAUDIER

mail : jl.gaudier@gmail.com

Diacre : Michel PORTAIS
mail : miportais@yahoo.fr

 

Diacre : Dominique Ricard
06.83.64.23.09

L'Equipe d'Animation Pastorale (EAP)

L’Equipe d’Animation Pastorale partage la mission pastorale du curé : avec lui elle contribue à la bonne marche de la paroisse en observant les réalités, en suscitant des actions et en accompagnement la mise en œuvre des projets.

Elle est constituée de laïcs baptisés, appelés par le curé pour un temps donné (3 ans).

Les membres de l’Equipe d’Animation Pastorale se réunissent régulièrement.

Outre le père Benoît Menoux et le diacre Dominique RICARD, l’équipe est composée de :

Xavier AUBIN, Alain CHARRIEAU, Tessa DESABRES, Roch LOPEZ, Aurélie OSSADZOW, Jérôme PROFFIT, Marie-Corinne VAUCHE, 

 

Le conseil économique paroissial​

Il gère la vie matérielle de la paroisse et est présidé par le curé en collaboration avec le trésorier Alain CHARRIEAU.
Il est composé de : Annick MINOC, Xavier PERRIN, Nathalie RECAMIER, Guy TRIVAS, André VAILLANT.

Un peu d'histoire

L'église Saint Etienne

L’église Saint Etienne située place Michelet possède une histoire particulièrement intéressante.

Une première église Saint Etienne «intra muros» existait près de la Cathédrale. Elle fut agrandie par Grégoire de Tours en 576, devint paroisse en 1357 et fut consacrée le 3 mai 1508 par Jean de Beaune, évêque de Vannes.

La paroisse fut supprimée en 1791 et l’église transformée en habitations. Elle donna son nom à la rue du Faubourg Saint Etienne, qui deviendra par la suite rue Bernard Palissy et enfin à la vaste Commune de Saint Etienne Extra qui s’étendait des portes de fer (place Jean Jaurès actuellement) jusqu’aux rives du Cher.

La Commune fut annexée à la Ville de Tours le 24 juin 1845 – il fallait construire le débarcadère de la première gare de Tours sur le territoire de la ville – et devint ainsi un simple quartier de la ville de Tours qui s’agrandissait.

N’ayant plus d’église, il fut construit une petite chapelle provisoire en 1851 qui s’élevait au milieu des jardins et des cultures maraîchères. Son curé l’abbé Victor Benzin s’installa le 27 juillet 1851, mais la petite chapelle devint vite trop petite et de nombreuses requêtes furent adressées au Conseil Municipal par la Fabrique et Mr Benzin pour réclamer sa reconstruction. Ainsi une deuxième chapelle provisoire agrandit la première et servit au culte de 1869 à 1874.

L’église actuelle fut alors construite sur les plans de l’architecte Gustave Guérin et Monseigneur Guibert,  Archevêque de Tours en posa la première pierre le 8 septembre 1869.

Elle affiche aujourd’hui des proportions exceptionnelles et un magnifique style néo-gothique, trois ouvertures symbolisent la Trinité. Au dessus de la porte, sont représentés le Père Eternel et deux anges de chaque côté, Saint Martin et Saint Etienne.

A l’intérieur, les bas cotés sont à la même hauteur que la nef,  ce qui donne une impression de grandeur, d’espace et de recueillement. L’église fut consacrée le 30 mars 1874 par Monseigneur Fruchaud en remplacement de Monseigneur Guibert, nommé Archevêque de Paris. Monsieur l’abbé Benzin, chanoine honoraire, resta Curé pendant 38 ans jusqu’à son décès le 14 Février 1889. Il fit construire le Presbytère actuel.

L’église sera dotée d’une horloge offerte par Monsieur Charles Gille et elle donna l’heure pour la première fois? la veille de Noël en 1875.

L’église ne serait pas ce qu’elle est aussi sans les sublimes vitraux réalisés à l’époque par le célèbre atelier Lobin installé à Tours

 

L'église Sainte Jeanne d'Arc :

La genèse de l’église Sainte Jeanne d ‘Arc remonte au début du XXème siècle.

La paroisse Saint Étienne n’arrivant plus à répondre aux besoins de la population. Et en 1867, le conseil municipal décidé et vota pour 250.000 francs pour la construction d’une église dans le sud-ouest de la ville (c’était avant la séparation de l’Église et de l’État, en 1905, NDLR). En vain.

En 1911, l’abbé Jarry avait trouvé un terrain, 72, rue de l’Alma (Roger Salengro) pour y construire une église « en dur ».

Des architectes lui avaient offert des croquis de la future construction et des fonds lui avaient été promis. La mobilisation de 1914 n’arrêta pas le projet et ainsi,  en 1915, une donatrice offre la moitié du prix d’achat du terrain, avant d’en donner le complément après.
Mais en 1926, rien n’était sorti de terre et la donatrice rappelait à son curé la promesse qu’il lui avait faite d’y construire une église.

Régulièrement, il était question de revendre le terrain pour récupérer de l’argent. Mais l’abbé Jarry tenait bon : il n’était pas question d’abandonner le projet et de ne pas respecter la promesse faite à la donatrice.

Pendant ce temps, afin de ne pas laisser le terrain inutilisé, les Ponts et Chaussées et les Rapides de Touraine y avaient élu domicile.

Enfin en 1969, sur les plans de l’architecte Marçonnet, un devis fut proposé. Il fallut réaliser le terrain de la rue du Cluzel, trouver des dons de particuliers généreux et emprunter. Cela ne posa pas de réelles difficultés.

Enfin, le 29 novembre 1970 eut lieu la bénédiction de la nouvelle église paroissiale Sainte Jeanne d ‘Arc par Mgr Ferrand. Les trois cloches pouvaient enfin sonner : Joseph, un do de 275 kg, Marie, un ré de 195 kg et Jeanne, un mi de 145 kg.
L’aventure commencée sous Mgr Renou s’était poursuivie sous Mgr Gaillard,  pour se terminer sous Mgr Ferra